
Matériaux : photographies brillantes, collages numériques
Dimensions : 15 x 20 cm

Matériaux : photographies brillantes, collages numériques
Dimensions : 15 x 20 cm

Matériaux : photographies brillantes, collages numériques
Dimensions : 15 x 20 cm

Matériaux : photographies brillantes, collages numériques
Dimensions : 15 x 20 cm

Matériaux : photographies brillantes, collages numériques
Dimensions : 15 x 20 cm

Matériaux : photographies brillantes, collages numériques
Dimensions : 15 x 20 cm
La série Lapin Canard, composée de six collages numériques et photographiques, interroge la perception et la quête de vérité à travers des symboles, des images évocatrices, et des références à la science, aux cosmogonies, et aux enjeux contemporains de la technologie. Chaque collage engage un dialogue entre passé et présent, entre savoir visible et savoir enfoui.
Origine du Lapin-Canard : Le lapin-canard est une figure emblématique issue de l’ouvrage Fliegende Blätter, une revue satirique allemande du XIXe siècle (1892), dans laquelle une illustration montrait une figure ambivalente : un animal perçu tantôt comme un lapin, tantôt comme un canard. Cette image a été popularisée par le philosophe et psychologue Ludwig Wittgenstein dans son livre Recherches
philosophiques (1953). Wittgenstein utilise cette illustration pour démontrer que la perception n’est pas un simple acte passif, mais un processus actif influencé par notre cadre culturel, nos expériences et notre contexte. Ce symbole devient ainsi un outil pour explorer la relativité de la réalité et des vérités multiples.
OEuvre 1 :
Sur un fond noir, un petit lapin-canard blanc apparaît en haut à gauche. Ce symbole invite le spectateur à interroger ses perceptions et à explorer les multiples facettes de la réalité. En bas à gauche, un stéréogramme révèle, pour ceux qui parviennent à le déchiffrer, une scène en 3D : un tyrannosaure et un tricératops évoluent dans un paysage composé de ciel bleu, de nuages, de montagnes et de forêts.Cette oeuvre abordenl’incertitude entourant les formesnde vie anciennes, mettant en question les théories établies et les interprétations scientifiques. Inspirée par Le Serpent Cosmique L’ADN et les origines du savoir de Jeremy Narby, l’oeuvre explore l’idée que
l’ADN et le serpent cosmique pourraient représenter des vérités complémentaires sur nos origines.
OEuvres 2 à 5 :
Les oeuvres suivantes montrent une progression où le lapin-canard, symbole clé, s’agrandit à chaque étape, occupant de plus en plus d’espace. Cette amplification symbolise une expansion de la perception, reflétant un questionnement croissant sur la vérité et les réalités multiples.
OEuvre 6 :
Dans la dernière composition, le stéréogramme s’étend sur toute la partie inférieure de l’image. La partie supérieure présente une page d’archives illustrant les racines de Salsola passerina. Ces archives proviennent des recherches de l’Université de Wageningen, qui a numérisé une collection exceptionnelle de dessins des systèmes racinaires de plus de 1000 plantes, dirigées par les professeurs Erwin Lichtenegger et Lore Kutschera (images.wur.nl). Les racines, plus imposantes que la partie visible de la plante, symbolisent le savoir enfoui, souvent inaccessible. Elles invitent à une réflexion sur la profondeur des connaissances nécessaires pour comprendre le monde dans sa totalité.
Réflexion artistique :
Lapin Canard interroge l’impossibilité de tout voir, de tout savoir, et de tout mesurer, un défi exacerbé par l’ère de l’intelligence artificielle. Inspirée par le livre Contre Atlas de l’IA, qui met en lumière les dangers liés à l’intelligence artificielle et son impact sur les systèmes sociaux et environnementaux, cette série explore les limites des données et des algorithmes. En connectant les symboles, les racines métaphoriques et les questionnements cosmogoniques, Lapin Canard souligne la nécessité de construire des ponts entre les connaissances scientifiques, culturelles et spirituelles. Elle invite à repenser la place de l’humanité face à des systèmes de plus en plus complexes et à réfléchir aux responsabilités liées à leur développement. Cette série engage le spectateur dans un dialogue sur les limites de la perception, les enjeux technologiques, et les mystères qui continuent de défier notre compréhension.
The Lapin Canard Series
Comprising six digital and photographic collages, the Lapin Canard series explores perception and the search for truth through symbols, evocative imagery, and references to science, cosmogonies, and contemporary technological challenges. Each collage creates a dialogue between past and present, between visible knowledge and buried wisdom.
Origins of the Rabbit-Duck
The rabbit-duck is an iconic figure originating from the Fliegende Blätter, a 19th-century German satirical magazine (1892), where an ambivalent illustration depicted an animal perceived either as a rabbit or a duck. This image was later popularized by philosopher and psychologist Ludwig Wittgenstein in his book Philosophical Investigations (1953). Wittgenstein used this illustration to demonstrate that perception is not a passive act but an active process shaped by cultural frameworks, personal experiences, and contextual influences. This symbol thus becomes a tool to explore the relativity of reality and the coexistence of multiple truths.
Work 1
On a black background, a small white rabbit-duck appears in the upper left corner. This symbol invites the viewer to question their perceptions and explore the multiple facets of reality. In the lower left corner, a stereogram reveals a hidden 3D scene for those able to decipher it: a Tyrannosaurus and a Triceratops moving through a landscape of blue sky, clouds, mountains, and forests.
This piece addresses the uncertainty surrounding ancient life forms, questioning established theories and scientific interpretations. Inspired by The Cosmic Serpent: DNA and the Origins of Knowledge by Jeremy Narby, the work explores the idea that DNA and the cosmic serpent may represent complementary truths about human origins.
Works 2 to 5
The following pieces depict a progression, where the rabbit-duck, a key symbol, gradually enlarges with each iteration, occupying more and more space. This expansion represents a broadening of perception, reflecting an increasing questioning of truth and the coexistence of multiple realities.
Work 6
In the final composition, the stereogram expands to cover the entire lower section of the image. The upper part features an archival illustration of the roots of Salsola passerina. These archives come from research conducted at Wageningen University, which has digitized an exceptional collection of root system drawings from over 1,000 plant species, led by Professors Erwin Lichtenegger and Lore Kutschera (images.wur.nl).
The roots, larger than the visible part of the plant, symbolize buried knowledge, often inaccessible. They invite contemplation on the depth of understanding necessary to grasp the world in its entirety.
Artistic Reflection
Lapin Canard explores the impossibility of seeing everything, knowing everything, and measuring everything—a challenge heightened by the age of artificial intelligence. Inspired by The Atlas of AI, a book highlighting the dangers of AI and its impact on social and environmental systems, this series examines the limitations of data and algorithms.
By connecting symbols, metaphorical roots, and cosmogonic inquiries, Lapin Canard underscores the need to build bridges between scientific, cultural, and spiritual knowledge. It invites reflection on humanity’s place in increasingly complex systems and on the responsibilities associated with their development.
This series engages the viewer in a dialogue about the limits of perception, technological challenges, and the mysteries that continue to defy our understanding.